
Un concert privé des Rolling Stones filmé par Scorcese ça peut faire rêver, et c’est le cas.
Un concert privé des Rolling Stones filmé par Scorcese ça peut faire rêver, et c’est le cas.
Faut il toujours que le publicitaire soit peint comme quelqu’un qui ne peut être efficace que s’il est « un charognard, un mercenaire » comme le dit Antoine/ Dupontel ? N’y a-t-il que des clients obtus et enchainés par des pubards obséquieux ?
Plus grave : les français se nourriraient-ils exclusivement de yaourts ?
Il n’empêche que la pub n’est pas que le bras armé du capitalisme, et qu’à ce titre le pubard n’est pas que le rejeton de l’ignominieuse société de consommation. Le sans-vergogne que le cinéma français se plait à peindre.
La publicité est une prise sur la société, elle s’en nourrit, la régurgite
Décidément, nous français sommes bourrés de contradictions. Le travail de Beigbeder, dans
Le reste c’est un type qui joue mal la comédie en insultant femme et amis, en leur déballant d’horribles « fausses » 4 vérités de Bourgois nantis et cons. C’est un film sans intérêt, plutôt mal interprété (la scène du diner nous ferait regretter Jacques Ballutin). Les acteurs ne sont pas aidés par l’inconsistance des dialogues et d’un scenario cousu de fil fluorescent pour les mal voyants dans la salle.
Pour ceux qui pensent qu’il est dur d’adapter des auteurs reconnus comme Beigbeder, Benaquista ou Barbey d’Aurevilly, il existe aussi des mauvaises adaptations de mauvais bouquins : Un long dimanche de Fiancailles de Japrisot, L’empire des loups de Grangé.
L'alcool, ça crée des liens (proverbe thaïlandais) --
Il fallait être obtu pour ne pas aller voir un film plébiscité par les français, même qu’il y en a qui n’étaient pas allé au cinéma depuis la Grande Vadrouille qui sont retournés au cinéma (ça a du leur faire un choc l’augmentation du prix de la place).
Bienvenue chez les Ch’tis est une galerie de personnages médiocres et un plaidoyer pour la médiocrité comme norme, sous couvert de bons sentiments.
Infamie qui fait que les gens du Sud sont des bouffeurs de bouillabaisse pleins de préjugés, corrompus et tire-au-flanc. Infamie des bons sentiments aussi (sans doute ce qui est le plus agaçant) où l’on apprend que les gens du nord sont comme les préjugés le laissaient augurer : alcooliques, limités intellectuellement (le choix d'un deschiens dans un rôle de deschiens), qu’ils ont pour occupation : manger, boire et aller au foot. Mais comme ils ont un bon fond et qu’ils sont plus accueillants que ne le veut la légende, on leur pardonne.
Je pourrais lister des paragraphes de choses déplaisantes dans ce film. D’abord ce n’est pas drôle, ensuite c’est mal joué (mention à Zoé Felix et à sa diction qui fait passer le Miel et les Abeilles pour une générale à la Comédie Française). Et puis c’est bizarrement filmé. Les visages souvent cadrés en contre-plongée en gros plan, ou de trois quart, ça rend les gens laids et asymétriques là ou on est censé toucher la beauté populaire. C'est plus la cour des Miracles que la peinture flamande...
Il y a aussi des choses choquantes en plus d’être déplaisantes. Là encore quelques exemples seulement. Le postier a le droit d'être bourré au travail car il a des problèmes de cœurs, le pauvre. Kad Mérad et consorts de la poste, entre corruption, dessous de table et bêtise crasse. Dany Boon-Casimodo, emblème de la France simplette et fière d’elle, s’en donne à cœur joie.
Bref ce n’est pas un bon film divertissant, et c’est un éloge malsain d’une France d’en bas paresseuse, recroquevillée sur son nombril régional, crispée à crever et successible à l’excès dès qu’on touche à son chez soi régional (dans le nord de carte postale, rien ne nous sera épargné, même pas les chars à voile).
Horriblement déprimant.
Si vis pacem, para bellum. +++
Si l’Amérique est à la tête du monde, et du cinéma, c’est grâce, à cause et en vertu d’Iron Man.
http://www.deezer.com/#music/result/Iron%20Man