lundi 6 octobre 2008

Braquage à l'anglaise, de Roger Donaldson

En avoir ou pas (des cheveux) -

Voici un film qui avait tout pour être un bon divertissement, soit une histoire de braquage de banque par des petits escrocs amateurs manipulés par le MI5 dans les années 70 à Londres.
Avec un imaginaire existant plutôt divertissant (Snatch, Arnaque, Crimes et Botanique). Et puis les histoires de casse, c'est sympathique, ça tire le chaland de son quotidien et s'imagine en Robin des Bois d'un week-end. En plus ici, il s'agit de braquer la banque des riches et des malfrats, c'est donc presque un projet humanitaire auquel on adhèrerait avec aisance.

Sauf que rien ne fonctionne. Car Donaldson a un gros problème de rythme. Il veut poser ses personnages, mais ceux-ci ne sont guère intéressants, ni sympathiques. Donc 25 minutes qui ne servent pas à grand chose, façon téléfilm anglais. Ensuite on rentre dans le vif du sujet et tout est à l image de cette bande de braqueurs qui fait la sieste avant de finir le casse (!!!!!!!!!!!) : à côté de la plaque. Jason Statham se débat sans cheveux et sans panache entre le leadership de la bande qui y croit à moitié, doute, ne donne que la moitié des infos, et ses déboires sentimentaux qui cannibalisent le film. Les personnages sont tous trop caricaturaux, et l'hommage à Joe Pesci tourne au Guignol. Le manque de légèreté culmine quand Statham, sans doute pris de remords par la mollesse du film, décroche un brique d'un mur et se transforme 1, 30 min en super héros.
Bref c'est la loose.

1 commentaire:

Loïc a dit…

Le film n'a certes pas la fraicheur de Snatch mais il fonctionne a mon humble avis.
Et on ne dit pas de mal de Jason Statham. Ni des gens qui perdent leurs cheveux. C'est irrespecteux.