lundi 20 octobre 2008

De la Guerre, de Bertrand Bonello


Un plan sur un escargot +

Moi j'aime beaucoup Mathieu Almaric. Ça tombe bien il porte (sauve?) le film. De la Guerre est un film extrêmement compliqué ou tout peut être interprété, disséqué. Rien n'est simple et toute est symbolique, ultra référencé, et on peut dire que Mathieu Almaric a le mérite de ramener un peu de chair dans tout ça, un peu de mal être brulant, de bouillonnement, face à une tentative cinématographique très intellectuelle d'expliquer le mal être occidental. C'est drôlement bizarre pour un film qui parle de la reconquête des sensations. C'est ce qui m'a principalement gênée, je crois que cela handicape le spectateur en l'excluant du film. C'est dommage.

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