vendredi 14 novembre 2008

Mesrine, l'Instint de mort, de Jean-François Richet

Prison Break ++

J'avais peur d'aller voir Mesrine. J'ai confiance en Vincent Cassel pourtant. Ah Vincent Cassel... Explosant de méchanceté et de justesse en pervers incestueux dans le pourtant mauvais Pacte des Loups, de la Haine aux les Promesses de l'ombre...Vincent Cassel est l'acteur d'une dangerosité latente. A ce titre, il est assez singulier en France. En plus il est beau, fort et bon acteur, ce qui n'est guère répandu chez nous non plus.

Sauf que la peur était bien présente. Encore un Biopic sur la France d'avant. Je me méfie des Biopic nostalgiques, du "c'était mieux avant", des meilleures stars "La Môme", des meilleurs comiques "Coluche", des meilleurs hommes politiques "Le promeneur du Champs de Mars". Qui sait, de meilleurs malfrats ? Tout ceci est un peu réac à mon goût pourtant conservateur.

La période couverte par Richet est plus importante que dans le 2ème opus, du coup, il s'emploie à grand renfort de costumes et clin d'oeil à bien bien nous signifier où et quand on est, un peu trop par moment.

Une fois qu'on a dit ça, le film est bien. On ne s'ennuie pas une seconde. Richet est un marxiste dit on, mais il gère bien le divertissement, la tension, le caractère "show off" de Mesrine, du banditisme à la française. L'évasion de la prison Canadienne cartonne. Et Mesrine revient, parce qu'il l'avait promis, avec une voiture et un compère, essayer de libérer les autres.

Plutôt un bon polar français, rien d'autre. Et on a envie de voir la suite.

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