mercredi 3 juin 2009

Un mariage de rêve , de Stephan Elliot

-- Le Tango pour les gogos.

Un mariage de rêve est une comédie romantique qui n'est ni drôle, ni romantique. Tels 230 588 autres pigeons qui avaient aimé le très joli Priscilla Folle du désert, j'y suis allée.
La vulgarité du film culmine avec une scène de Tango entre Jessica Biel et Colin Firth.
Le Tango, danse du désespoir et de la séduction, est peut être une danse de bordel, mais c'est une danse classe, une danse d'échange et de négociation sentimentale, bref, c'est le contraire d'un clip de Britney Spears.
C'était déjà pas brillant le Tango de Al Pacino dans le remake de Parfum de femme, et j'ai beau aimer Colin Firth, il faut être sacrément plein de préjugés pour demander à la pauvre Jessica Biel de se cambrer dans tous les sens et de jeter ses papattes en arrière langoureusement pour dire "elle a le sang chaud".
A croire que quand un anglo-saxon veut évoquer une sexualité plus active que celle d'un anglais ou d'un panda, il invoque le dieu tango-latino-retro. Ici la "latine" du coin est l'américaine face aux britanniques "fin de race".

Si vous aimez les films à base d'humour et si vous aimez le tango, faut pas y aller.
Si vous aimez lorsque Montalban fait dire à son héros, dans le Quintette de Buenos Aires, que le Tango est la plus courte distance entre la poésie et la vie, vous pouvez voir le Tango des Rachevski. Pas de blonde, pas de sexe (en tout cas ça m'a pas marqué), pas de gag cheap. Un très joli film de Sam Gabarski sur les coeurs qui tanguent.

1 commentaire:

Doomi a dit…

C'est vrai que c'est un beau film le Tango des Rachevsky.