vendredi 18 juillet 2008

Hancock, de Peter Berg

Boire et Déboires, mais surtout déboires -

Je suis déçue par Hancock. C'est plein de bonnes idées. Le super héros looser et brut de fonderie, le regard sur un monde ou tout n'est que communication, une main coupée.
Mais voilà, Peter Berg prend le spectateur pour un neuneu et ça c'est navrant. D'abord les sous entendus pachydermiques sur le personnage de Charlize Theron, soit, si accablé par un coup de fatigue ou une crise de narcolepsie, on dort les 35 première minutes du films, on vous en remets un couche toutes les 3 minutes, donc pas de problème.
Un autre truc qui m'a profondément gêné c'est la succession de passages clippés, il faudrait les compter. Il en ressort un problème de rythme qui éloigne des personnages alors que tout repose sur la mise en scène de protagonistes non conventionnels du film de super héros. La mise a distance est du coup violente, et les grandes scènes de pathos qui tentent de rattraper le coup sonnent faux. Je passe sur des scènes d'action pas trop mal au début puis bâclées, avec des direction artistiques qui semblent empruntées à l'univers X Men (déchaînement des éléments injustifiés, incohérences dans les supers pouvoirs...). Bref on ne s'attache pas et on a vu toutes les blagues ou presque dans la bande annonce. Will Smith est très en dessous de ses capacités et Jason Bateman en mec au grand cœur est éreintant de bons sentiments. Le parallèle entre le gentil humain et le gentil super héros bourru, et sur le fait que chacun à sa manière peut changer les choses autour de lui est convenu, et gros.
Fatiguant donc.

1 commentaire:

Loïc a dit…

Je ne suis pas d'accord avec tant de sévérité et j'expliquerai bientôt pourquoi.