lundi 5 janvier 2009

Australia, de Baz Luhrmann

Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir - -

Australia a un seul mérite : mettre en scène la douloureuse histoire des générations volées (enfants de métisses aborigène enlevés à leur famille de force), qui en plus d'être volées sont clairement ignorées par bien des européens.
Une fois qu'on a dit ça, c'est 2 h 38 laborieuses. A l'heure d'écrire une critique, je me demande si l'interview d'un plasticien de renom n'aurait pas plus de pertinence. Car alors que je tape cet article, Nicole Kidman ressemble de plus en plus à Cher qui ressemble elle même de plus en plus au squelette d'une salle de SVT ou j'ai souvent dormit et il n'était plus de la première jeunesse ce pauvre squelette.

Moi je n'avais rien contre le grand film de genre des vacances de Noël, mêlant grand espace, exotisme, et passion. J'ai regardé Richard Chamberlain dans Les oiseaux se cachent pour mourrir, et comme tout les spectateurs de la salle, en entrant, j'avais un peu de la musique d'Out of Africa dans la tête. Ici rien n'est crédible, mais rien ne fait rêver non plus. On ne cède ni aux larmes de crocodiles d'Hugh Jackman, ni à la magie des rites aborigènes, ni aux clins d'œil de Luhrman au Magicien d'Oz, grand film d'époque qui se veut le fil conducteur du film. On ne cède qu'à l'ennui.

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