mardi 27 janvier 2009

Yes Man, de Peyton Reed

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They try to make me go to a rehab but I said "no, no, no".

Peyton Reed ne peux pas être un mauvais bougre, puis qu'il fait Yes Man avec Jim Carrey, et que le précédent film, La Rupture, avait pour star Vince Vaughn. Soit deux types éminemment drôles.
Ici, je ne cacherai pas mon immense déception. Car j'adore Jim Carrey, et malgré quelques incroyables trouvailles (la scène ou l'on prend Jim Carrey pour un terroriste, celle ou son personnage vient de prendre du Red Bull pour la première fois, ou le groupe de rock très alternatif de Zooey Deschanel), les ressorts comiques sont intégralement cannibalisés par l'intrigue de la comédie romantique.
A plusieurs moment cela pourrait décoller (plein de bonnes idées comme la femme qui monte une entreprise de gâteau effigies de stars méconnaissables) à la manière de Judd Appatow, et cela retombe lamentablement pour cause d'histoire d'amour qui doit reprendre illico presto. Reed poursuit un reflexion sur le bonheur et le couple soit. Mais ici il nous ennuie, car il enterre Jim Carrey et ses grimaces du même coup.
C'est assez malsain car il demande à Carrey de déposer les armes de la déconne pour se poser dans une relation stable et avoir quelque chose "à offrir".
Déprimante cette comédie romantique...

3 commentaires:

Loïc a dit…

Le personnage de Jim Carrey est au fond du trou a cause d'une peine de coeur. Retomber amoureux a cause d'une serie de "oui" foireux le rebooste. Et que tu le veuilles ou non, ce qui nous injecte les plus fortes doses d'enthousiasmes instantanees sont les drogues illicites (il parait...) et les premiers baisers (ceux qui font danser sous la pluie).
J'ai trouve ca plutot juste pour le coup.

RIPLEY a dit…

Je me fiche que ce soir juste, c'est chiant. Comment veux tu me faire passer un message si tu ne me divertis pas, ou alors par intermittence ?
On en discute la semaine prochaine.

Loïc a dit…

Dans un cafe de Buenos Aires.
Hi hi.