mercredi 4 juin 2008

Jackpot, de Tom Vaughan


Mélancolie de la femelle occidentale (I) +

Je suis très convaincue par la première heure. Très rythmée, drôle, souvent burlesque, Cameron Diaz garde la fougue de Marie à tout prix, du Mariage de mon meilleur ami, et Ashton Kutcher, formidable abruti du That seventy show, reprend les rennes de son personnage de jeune type irresponsable et simplet avec talent.

Une excellente idée donc, et même un ressort audacieux : Cameron Diaz a beau être blonde et dans un état de bronzage qui affleure la brûlure au 3ème degré comme il sied aux canons de la beauté américaine, elle n’en est pas moins mal dans sa peau à crever. Ashton Kutcher est un gentil looser, un ado attardé peu motivé par le monde des adultes.

Donc on s’amuse bien pendant une heure, ensuite ça me déplait fortement. Encore un fois l’épanouissement de l’héroïne passe par une lourde interrogation sur sa carrière. On ne va pas raconter la fin, mais c’est une comédie romantique. Et la résolution de l’intrigue plombe le film.
C’est dommage parce qu’il y avait quelque chose de décadent et d’assumé très fort : deux loosers, la débauche, et l’avidité la plus basique. La comédie américaine de la fêlure vit de belles minutes dans le film.Une fois retirés ces ingrédients, plus de quoi rire pour les filles dans la salle.

Je constate que lorsqu’une femme se pose des questions, elle finit toujours par faire des changements radicaux en un temps minimal, jetant de l’eau dans le moulin qui ressasse que souvent femme varie…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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