Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit + + +
C’est difficile de se dire que c’est un premier film tant il est achevé esthétiquement. Tant il est cohérent, tant il est fait avec intelligence et humanité.
L’Humanité est ici le débat entre la loi divine que l’on ne comprend pas toujours, et une forme d’ « aristocratie de la conscience » qui consiste à se dire que ce qu’on ne comprend pas a sans doute une fin, une raison. Dans cette famille orthodoxe israélienne, le père tente de faire régner cette aristocratie de la conscience, et son petit garçon a bien du mal à
C’est un film très touchant qui part d’un monde qui semble clos et refermé sur lui-même pour aborder frontalement la plus universelle et infinie des douleurs. Volach réussit avec pudeur et talent.
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