mercredi 11 juin 2008
Sex and the City, de Michael Patrick King
La fête est finie…+
Côté Sex il ne faut pas se leurrer. La série avait déjà perdu cet aspect sociétal et anthropologique depuis quelques saisons, et il était encore moins question de réinjecter cet argument central dans un film qui vise un public plus large. On peut le regretter, mais pas s’en étonner, surtout quand on a quand même regardé les 4 dernières saisons.
Côté City, on est servi. Ode à New York, la belle, l’excentrique, l’humaine et la délirante ville la plus cool du monde. Rien que pour ça, ça vaut le déplacement.
Ce que veulent les femmes, éternellement l’amour avec un grand A. Ce que peuvent les hommes, pas grand-chose, être déceptifs puis être désolés.
Une fois qu’on a dit, il ne reste pas grand-chose de ce film, New York et la mode ça oui, ce qui est déjà bien. Le reste est très téléfilm, et d’une niaiserie assez gênante quand on se souvient ce que les premières saisons avaient contribuées à montrer des femmes qui s’interrogeaient sur leur liberté.
Quelques extraits : « La femme fatale est out. La meilleure stratégie de séduction en 2008, c’est le charme absolument irrésistible du…profil bas. […]Puis apprenez à minauder. C’est ahurissant comme ça marche, si on en juge par les femmes people les plus en vue du moment. Plus elles ont roulé leur bosse, plus elles bombardent sur le côté Lady Di 1981 : la tête baissée, le regard qui se faufile timidement par-dessus l’épaule, la joue vermillon, elles semblent au bord de la révérence à chaque instant. Elles sont vierges. Et très bien casées. Trop fortes. »
Le film s’inscrit dans cette tendance, on va se ranger les voitures, on en a bien profité mais le vrai bonheur est dans l’Amour, le Pardon (que c’est puritain tout de même), et le mariage, of course… Je n’étais pas convaincue mais si Elle dit que c’est la tendance 2008, je vais courir m’acheter de fringues de communiante de ce pas.
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